Cette année, pour sa grande Campagne Nationale, le Buisson ardent a déposé ses balises sur la colline mariale de Yagma le 30 Avril 2023. Débutée à 20h00, la soirée d’évangélisation a été introduite par la méditation du chapelet du jour sur le mystère Glorieux. Cette prière d’introduction a été par dirigée par le ministère ‘’Compassion’’ du Buisson Ardent. La méditation des mystères glorieux a été caractérisée par un appel à une disposition intérieure afin de demeurer en intimité avec le Seigneur par Marie. La fin de la méditation aux environs de 20h35’, et se sont suivis des cantiques en l’honneur de Marie ponctués par des acclamations de l’assemblée remplie de joie d’être au rendez-vous avec Seigneur.
Avant de poursuivre, le chronogramme de la soirée a été présenté par une sœur du Groupe, membre de la Commission modération.
Ce chronogramme contenait en substance :
- Louange parlée et chantée
- Premier message
- Intercession
- Action de grâce
- Pause
- Mise en présence
- Deuxième message
- Intercession
- Messe
- Adoration
Après la présentation du chronogramme, la sœur a communiqué quelques informations pratiques.
La louange parlée et chantée a commencé après que la modération eut fini de donner les informations. Le frère Edouard qui a conduit ce temps a commencé par saluer l’assemblée au Nom de Jésus tout comme Saint Paul dans ses lettres. « Nous sommes dans une ère de la vie puisse que Christ est ressuscité » disait-il en Romains 6,5. Aussi a-t-il invité le peuple de Dieu à rentrer dans une pleine adoration au Christ Ressuscité et Vivant parmi nous. Aussitôt le peuple en union avec le Chœur du Buisson Ardent est entré dans le temps d’adoration.
Le frère ayant pris la parole pendant que le Chœur conduisait le temps d’adoration, a fait comprendre que le Seigneur visite son peuple et le décharge des divers fardeaux, afin que l’adoration soit en Esprit et en vérité. Il a en plus invité le peuple à demander le pardon des péchés et la purification par le sang du Christ.
Le premier message était un message d’espérance et d’attachement au Seigneur. Ce message, tiré de l’Evangile de Jésus Christ selon Jean (Jean 4, 10), a été donné par le frère Evariste KABORE qui, d’entrée, a invité le peuple à prier avec lui en invoquant le Saint Esprit pour que le Souffle de Dieu fraie lui-même son propre chemin pour rejoindre chacun. Il a poursuivi son intervention en donnant le témoignage tiré de l’Évangile selon Saint Jean 4,9 faisant ainsi référence à l’histoire de la rencontre de Jésus et de la Femme Samaritaine au sujet de l’eau vive. Pour étayer ce passage il a fait références au passage de la rencontre de Jésus avec Nicodème au chapitre 3 de l’Evangile selon Saint Jean. Par cette tournure, il a tenu à démontrer que rien n’est fait dans le hasard ; car c’est Jésus lui-même qui a eu l’initiative de rencontrer cette Femme Samaritaine comme ce qui est fait ce soir en chacun. Cependant la parole qui fait objet de sa rencontre avec Jésus vient souvent nous trouver dans un état d’enfermement.
C’est le symbole que l’on tire du questionnement de la femme, ne comprenant pas le sens profond de l’acte posé par Jésus. En effet, elle s’interrogeait sur le fait qu’un Juif demande à boire à une Samaritaine. Fort heureusement, Jésus dans sa pédagogie, voit et comprend nos réalités plus que nous-mêmes. Ce qui va permettre un échange fructueux avec celle-ci. Jésus considère donc tout le monde sans distinction de race, d’ethnie, de couleur… Ainsi mangeait-il avec les impies…. Alors, toute personne qui lui ouvre simplement le cœur, Il y entre et y demeure tout en révélant son amour et sa miséricorde.
Le deuxième enfermement est celui de notre propre cœur. Cet enfermement est caché dans notre propre histoire. La parole de Dieu s’adresse ainsi à chacun de façon individuelle. Tout comme Zachée, Marie Madeleine, Nicodème… Jésus veut briser cet enfermement en chacun. C’est dans ce sens qu’il parlait de soif avec la femme en lui disant ceci ’’ si tu savais le don de Dieu et si tu connaissais celui qui te parle, c’est toi qui lui aurais demandé de l’eau en vue d’étancher ta soif pour toujours. Car quiconque boira de cette eau n’aura plus jamais soif. En invitant la femme à appeler son mari, Jésus se laisse découvrir par celle-ci dans sa dimension Divine tout en l’invitant à s’abandonner à lui car il est celui même qui apporte l’eau vive.
Confessant quelle n’avait pas de mari, Jésus lui proposa alors de s’abreuver à la source intarissable d’eau qui est sa propre personne. Cette Samaritaine qui recherchait elle-même à se désaltérer en vain à travers les sept maris qu’elle a eu, nous enseigne que les solutions proposées par le monde sont comme une toile d’araignée. A travers donc l’histoire de cette dame, nous nous rendons compte que Seul en Jésus nous pouvons y abreuver de l’eau qui étanche notre soif. Pour ce faire, nous devons faire face à notre propre misère comme cette femme afin de mieux apprécier ce que Dieu nous donne et nous laisser remplir par sa personne. Car Il y a des réalités dans la vie de l’homme qui ne sont connues que par Dieu seul. Si ce soir tu ouvres ton cœur et laisses la parole de Dieu te toucher, tu seras rempli de sa présence.
Il est le bon berger, celui qui donne sa vie pour ses brebis. Alors la vie en plénitude que chacun recherche est en Jésus. Personne n’est dans l’obligation de continuer à boire l’eau du péché. La bible dit qu’il n’y a plus un autre nom donné aux hommes par qui nous devons être sauvé : c’est par le nom de Jésus. Le Fils de Dieu veut donc entrer chez toi afin de changer ton histoire. Il conclut en faisant comprendre que nous pouvons venir aux prières et repartir sans avoir rencontré Jésus, si nous demeurons dans notre enfermement. C’est pourquoi sa prière est que par la grâce de Dieu personne ne reparte avec son enfermement.
Au terme de son exhortation, frère Evariste a prié avec l’assemblée. Il a invité les fidèles à appeler le Saint Esprit en présentant leurs fardeaux. Avec l’accompagnement de Chœur, les fidèles ont invoqué le Saint Esprit. Le prédicateur a lancé un appel à l’endroit du peuple de Dieu à croire que ce que la femme Samaritaine a expérimenté peut se manifester en chacun. Car dit Jésus : « voici je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui … » Dans cet élan, l’assemblée a donné toute la gloire à Dieu pour son action dans leur vie.
Après ce temps de prière, est intervenu un temps d’action de grâce et de louange au Christ ressuscité. Cette louange a fait place une pause d’environ 30 minutes pour permettre à l’assemblée de se reposer.
À la fin de la pause, un autre frère a conduit la mise en présence afin de disposer le peuple de Dieu à accueillir le second message. Après des pas de danse esquissée par l’assemblée, le frère a invité tout le monde à encore appeler le Saint Esprit qui ouvrira les cœurs pour accueillir la parole de Dieu qui sera proclamée.
Le deuxième message tiré de l’Evangile de Jésus Christ selon Jean (Jean 4,10), a été prêché par le Frère Roland DJIGEMDE. Dès l’entame du message, il a demandé au peuple de Dieu de proclamer que Jésus est Seigneur. Après la proclamation de la Seigneurie de Jésus, il a présenté le passage biblique qui faisait l’objet du message. Dans ce passage, l’auteur sacré a relaté une guérison miraculeuse d’un homme malade depuis 38 ans.

En effet, au bord d’une piscine de Béthesda près de la porte des brebis, étaient couchés plusieurs malades. Dans leurs peines et désolations, ils espéraient obtenir la guérison quand l’ange de Dieu descendra pour remuer l’eau. C’est alors que Jésus demanda à l’homme malade s’il voulait être guéri. Celui-ci répondit qu’il n’était pas capable d’être la première personne à se jeter dans la piscine lorsque l’ange de Dieu remuait l’eau. Jésus ayant vu l’état piteux de cet homme lui dit : « lève-toi, prends ton grabat et marche ». Celui-ci se leva et se mit à marcher. Cette expérience vécue par cet homme pourrait arriver à chacun, car Jésus est le même pour toujours. Ainsi, personne n’aura besoin de devancer quiconque pour obtenir une guérison, car le Seigneur lui-même vient à la rencontre de chacun.

Dans son exhortation, le prédicateur a partagé son témoignage de guérison. Alors qu’il était profondément bouleversé et plongé dans le désarroi, il a pris part à une prière lors de laquelle le Seigneur l’a rencontré et l’a libéré définitivement.
Ensuite, un autre passage biblique a été mis en évidence afin de créer une soif intense dans les cœurs. Dans ce passage, Jean le Baptiste envoie ses disciples demander à Jésus s’il était le Messie ou devrait-il en attendre un autre. Pendant que les envoyés de Jean le Baptiste interrogeaient Jésus, Celui-ci guérissait d’innombrables malades avant de leur dire : allez rapporter ceci à Jean : « les aveugles voient, les sourdes entendent, les boiteux marchent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » Mathieu 11,5. Partant de la résurrection de Lazare, de la guérison de la femme qui souffrait d’une perte de sang, le Frère a conclu en invitant le peuple de Dieu à rester dans la foi car chacun pourrait expérimenter la puissance guérissante de Dieu.
D’entrée dans le temps d’intercession, le prédicateur a invité tout le monde à rendre grâce à Dieu pour ce qu’il fera dans la vie de chacun. Car dans l’action de grâce, le Seigneur révèle sa puissance et guérit. Sous l’inspiration du Saint Esprit, le frère a demandé une fois de plus d’appeler le Saint Esprit afin que s’établisse dans l’assemblée le règne glorieux de Dieu. Au cours de ce temps, le Seigneur dans sa grande bonté a visité les malades en les guérissant de leurs divers maux. En effet, de nombreux témoignages de guérison des personnes qui n’arrivaient pas à marcher ont été recueillis.
Après la prière d’intercession, il a été demandé à l’assemblée de se préparer pour la messe, sommet des sommets de la prière. A 03h50, le chant de victoire au Ressuscité a été entonné par le Chœur pour marquer le début de la Messe.
Cette Messe a été présidée par l’Abbé Félix Magloire PAFANDNAM, Aumônier Diocésain du Renouveau Charismatique. Après le signe de croix, un mot de bienvenue a été formulé par l’Abbé Kizito NIKIEMA, Chapelain au Sanctuaire notre Dame de Yagma.
C’est dans une liesse et une ferveur que l’assemblée a participé à cette célébration eucharistique en dépit de la fatigue et du sommeil.
La première lecture est tirée de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens (Col 4,14-15; 17,23-24). Saint Paul dans ce passage exhorte le peuple à vivre dans l’amour et dans l’action de grâce. Il invite tout un chacun à accomplir son travail proprement, attendant la récompense de Dieu.
Quant à l’Évangile, il était tiré de Saint Matthieu 13,54-58. Dans ce passage, Jésus s’est rendit dans la synagogue pour prier avec les fidèles dans sa patrie. Ceux-ci se demandaient donc d’où lui venait cette sagesse. Car disaient-ils : n’est-il pas le fils du Charpentier, nous connaissons ses frères. Mais Jésus leur dit qu’un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison ; ainsi il ne fit pas beaucoup de miracles à cause de leur incrédulité.
Pour introduire son homélie, le Prêtre signifia que ce qui nous a rassemblé en ce jour dépasse une personne car c’est la parole de Dieu Elle-même qui nous réunit et non un homme. Précisant que nous célébrons Saint Joseph travailleur, sa prière qui est qu’à la fin de nos études, les portes de l’emploi s’ouvrent grandement à chacun. Il a en plus rappelé que nous ouvrons ce jour, le mois de Marie. Alors il a posé la question de savoir ce qu’est le devoir du Chrétien. Il répond Lui-même en affirmant que ce n’est rien d’autre que de témoigner Jésus en tout lieu, mettant ainsi en relation à la vie professionnelle avec notre foi. Il formula ensuite une bénédiction à l’endroit des travailleurs qui se veulent consciencieux dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans la suite de son homélie, il a déploré le fait que de nos jours il n’y a plus d’intégrité dans la vie professionnelle. Il interpella de ce fait chacun à travailler à cause de Jésus pour que paresse et corruption cessent pour la gloire de Dieu.
Ainsi pour le Chrétien, ce qui vaut la peine d’être fait vaut la peine d’être bien fait. Il s’est demandé si nous sommes conscients en tant que Chrétien lorsque nous voyons des promotions qui sont acquises en échange avec le sexe. A l’image de Saint Paul qui dit que celui qui ne travaille pas qu’il ne mange point, nous ne devrions manger qu’à la sueur de notre front afin de faire avancer notre pays. Aussi, la commémoration de la fête ne doit plus être une occasion de partage de boissons et de discussions inutiles mais plutôt un cadre d’échanges sur des thématiques de reconstitutions et plein de sens. Il a terminé son homélie en invitant les chrétiens qui sont employeurs à mieux traiter leurs employés en leur donnant le salaire qu’ils méritent. A l’endroit des employés, il les a exhortés à ne pas voler leurs employeurs. Alors, que le Seigneur nous vienne en aide, conclut-il.
La Messe a pris fin à 5h45, le prêtre Célébrant a poursuivi avec un temps d’adoration au Saint Sacrement couronné par une intercession prononcée par celui-ci. Le temps d’adoration a pris fin à 6h34 avec un chant d’action de grâce au Seigneur. Avant la bénédiction finale, la commission modération a donné quelques informations ; la parole a été donné au Berger du Buisson Ardent, en la personne Matthieu R. SAWADOGO qui a rendu grâce à Dieu et a formulé ses salutations à l’endroit des prêtres et de toutes les personnes qui ont œuvré pour que cette activité soit belle.
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Que le Nom de Jésus soit béni!